1ère Action : RDV avec le député suppléant du président de l’assemblée nationale
Juin 2012
A notre demande, nous rencontrons M. François-Eric Carbonnel, député suppléant de M. Bernard Accoyer, président de l’assemblée nationale.
Résumé des propos que nous avons tenus:
Le démarchage téléphonique : les raisons du ras-le-bol général
Le sénateur Jacques Mézard l’a dit : Il y a un phénomène de ras-le-bol vis-à-vis du démarchage téléphonique. Il a donc émis une proposition de loi visant à renforcer les droits des consommateurs.
Cette saturation s’explique par plusieurs raisons :
- Les particuliers sont démarchés par des personnes dont le manque de formation, voire de politesse, et les conditions de travail les importunent.
- Les raisons des appels sont souvent obscurs, certains démarcheurs avancent « masqués ».
- Ces appels ont lieu plusieurs fois par jour à des heures incongrues, certains centres d’appels rappelant plusieurs fois le même prospect alors que celui-ci leur a signifié son refus. Ceci s’apparente à du harcèlement.
- Les personnes âgées deviennent des cibles privilégiées.
Pourtant un démarchage qualitatif, raisonné, éthique existe ! C’est celui qui est en place dans les centres d’appels internalisés dans les TPE/PME.
Ce type d’organisation n’a pas été évoqué lors des débats politiques. Et pourtant, la légifération du démarchage téléphonique met aujourd’hui en danger ces structures.
Notre but :
- Porter à la connaissance de nos politiques, le cas des PME et TPE qui réalisent leur propre prospection téléphonique, qui concerne des milliers d’entreprises et d’emplois en France
- Montrer que ce type d’organisation est porteur d’un démarchage téléphonique éthique et raisonné.
- Demander la préservation de ce type d’organisation, vis-à-vis des nouvelles lois en préparation sur le démarchage téléphonique.
- Promouvoir ces cellules de prospection téléphonique internes aux entreprises, aux méthodes responsables et créatrices d’emplois à valeur ajoutée.
A l’issue du RDV, M. Carbonnel nous conseille de faire part de la situation aux sénateurs.
Par Amélie Marrone